La présente édition correspond à un projet entrepris dans le cadre du programme La Bibliothèque d’art et d'archéologie de Jacques Doucet : corpus, savoirs et réseaux de l’Institut national d’histoire de l’art à partir d’un corpus de lettres et documents conservés au Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France sous la cote NAF 13124. Cet ensemble, objet d’un don de René-Jean en 1946, constitue l’une des principales sources sur la relation entre Doucet et celui qu’il engagea comme bibliothécaire le 2 juin 1908. Les lettres et documents qui le composent évoquent divers épisodes relatifs à la formation et au développement de la Bibliothèque d’art et d’archéologie ; elles renseignent également, de façon plus générale, sur la vie, le fonctionnement et les idées de Jacques Doucet.
Le développement de la plateforme PENSE a constitué une opportunité pour entamer une transcription de ces lettres souvent citées mais relativement difficiles à lire, enrichie d’un appareil critique permettant de mieux les appréhender en les situant le plus finement possible dans l’univers et la dynamique de la Bibliothèque d’art et d’archéologie qui font l’objet du programme de recherche.
L’édition a été pensée comme un moyen de mettre à disposition du plus grand nombre ces sources qui documentent l’action de Jacques Doucet tout en livrant certains résultats de la recherche en train de se faire. Elle s’intègre ainsi à l’écosystème des livrables du programme en s’appuyant notamment sur la base de données Acteurs de la Bibliothèque d’art et d’archéologie publiée sur AGORHA.
Dernière mise à jour des données de l'édition : le 21 mai 2021
Le corpus est constitué de 88 documents, correspondant à 198 pages. La numérisation est tirée de celle du microfilm disponible sur Gallica, dont les vues ont été recadrées de façon à ne laisser apparaître sur la page que les contours des feuillets – et, dans de rares cas, des enveloppes ou notes – qui font l’objet de la transcription.
Trois cartes disponibles sur une même vue du microfilm ont ainsi par exemple été transformées en trois images différentes.
Les vues du microfilm ont fait l’objet d’un classement permettant de les regrouper en documents. Les feuilles blanches et vues redondantes ont ainsi été supprimées tandis que l’ordre de lecture des pages d’une même lettre a pu être vérifié et, le cas échéant, corrigé.
Si la foliotation du document source n’a pas été reprise à ce stade, elle a vocation à réapparaître afin de faciliter le repérage sur l’original et sa citation.
59 zones d‘entêtes (header)
2 zones d‘entêtes (heading)
52 tampons
124 paragraphes
2 986 lignes de texte
59 signatures
50 pieds de page
4 floating (?)
2 marginalia (?)
Le choix a été fait de rester au plus près du langage de Jacques Doucet en respectant l’orthographe, la grammaire et la ponctuation de ses missives. Les difficultés de lecture persistantes ont été signalées par la balise Unclear. Pour faciliter la lecture, en particulier pour les noms propres, le [sic] a été utilisé afin de fournir l’orthographe correcte en plus de celle employée par Doucet.
134 914 caractères transcrits
12 expressions entre crochets [?]
La transcription a fait l’objet d’un balisage permettant de repérer les personnes, physiques et morales, citées par les documents du corpus, ainsi que les œuvres, dates, lieux et adresses.
Les personnes, œuvres, dates, lieux et adresses ne sont pas encore nommés et indexés.
Ces entités ont vocation à l’être et à renvoyer à différents référentiels, ainsi qu’aux notices de la base de données Acteurs de la Bibliothèque d’art et d’archéologie publiée sur AGORHA et, le cas échéant, au à celles des collections catalogue de la Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art.
Les métadonnées (auteur, destinataire, lieu d’envoi, date d’envoi, lieu de réception, genre du document) sont encore à préciser pour les différents documents.
Les géolocalisations des lieux d'envois restent à établir
Les géolocalisations des lieux de réceptions restent à établir
Des notes pourront venir enrichir la compréhension des documents.
À venir.
Merci à Alexandra Jaffré pour le partage de ses travaux.